martes, noviembre 30, 2004

Pseudopoesía de viaje III

Vaciá,basándose en el vacío

No hay pasión
Se me ha terminado
Vacié hasta la última semilla
En un cielo de focos fundidos
Fui tonta: no la vendí.
Ni la ofrecí en subasta,
Tan sólo abrí mi mano
Mojada ante la mirada
Descuadrada de un cuerpo
Plastificado y envuelto en
Papel aluminio.

La malgasté
Como pasa con el dinero
De las mujeres con marido
Fue decisión
Mía la decisión
Mala inversión
De esas que traen consigo
Inflaciones y quiebras
De esas que avientan
Hambrunas y miserias.

Le arranqué el aire
De las raíces y bulbos
Y se niega a renacer
La dejé mucho tiempo
Al lado de una mirada
Desértica, en sequía
Fui yo: la dí
Me dí como el musgo
Quise sacar los pies
A caminar bajo el sol
De un campo infértil
Devaluado y sin irrigación.


CONTINUARÁ...

Entre estéticas y estáticos

Peut-on convaincre quelqu’un de la beauté d’une œuvre d’art ?


Le fait de convaincre une personne de la beauté d’un objet, ne pas seulement d’une œuvre d’art, présuppose l’utilisation des règles objectives qui font appel à la rationalité. Alors, on doit d’abord différencier le fait de convaincre quelqu’un au fait de persuader quelqu’un. La persuasion est l’action de toucher la sensibilité d’autrui, tandis que pour convaincre je dois argumenter, alors utiliser des moyens liés aux normes, aux règles rationnelles. Et lorsque je m’engage à convaincre un autre ça signifie que mes arguments ne seront pas fondés sur mon expérience sensible et première face à l’oeuvre, sinon, évidemment, qu’ils dépendront d’un affrontement rationnel et secondaire. Donc tout approchement purement sensible et spontané échappera de la rationalité et par conséquence de toute explication logique et il sera considéré comme subjectif. Et si on affirme que la Beauté est avant tout objective, alors l’affrontement premier et « l’expérience de frappement » devront être supprimés, une action qui nous amènera à une analyse minutieuse de l’œuvre et à un jugement esthétique mécanique et manquant de sensualité. D’où on se demandera si la beauté ne doit s’atteindre aussi par la sensibilité, ce qui amène à penser que la Beauté est subjective et par conséquence pas universelle.
Un affrontement présuppose une rencontre avec l’objet ou l’œuvre en question, c’est-à-dire qu’on s’aurait déjà présenté face à l’objet avant de convaincre un autre. Mais la première fois qu’on se trouve face à l’œuvre, ne sera pas la même que lorsqu’on se trouve face à sa beauté, car lors de la deuxième on fera simultanément appel à la rationalité. L’affrontement rationnel, donc objectif, aurait éliminé le premier affrontement avec l’œuvre, car il sera purement sensible et naïf et tout jugement esthétique, qui le succédera ou qui se produira de façon concomitante, sera seulement subjectif et impressionniste. Par conséquent le véritable affrontement avec n’importe quel œuvre, même celles des mouvements Romantique ou du Expressionniste, devra être purement liée à la raison, et il ne sera jamais le premier, d’où l’atteinte de la beauté de l’œuvre annule tout rencontre, tout affrontement spontané. De là, si l’affrontement est objectif, il devra être aussi universel.
L’objectivité de la rencontre suffira pour argumenter et convaincre cet autre. Si la rencontre de la personne qui convainc a été universelle, cela signifie que la rencontre d’autrui face à l’œuvre sera la même que celle du premier. Mais cet autre devra être capable de se dégager de sa subjectivité avant de se rencontrer avec la beauté de l’œuvre, c’est-à-dire de pouvoir atteindre la beauté qui réside chez elle. Alors, le travail de convaincre sera de dévoiler les capacités rationnelles de cet individu et une atténuation des capacités sensibles qui sont liées à l’expérience personnelle et première de cet individu lorsqu’il a eu sa rencontre avec l’objet beau ---il faut différencier la rencontre avec l’œuvre belle et avec la beauté de l’oeuvre. Convaincre sera dévoiler la vérité, pas imposer une subjectivité. Donc, la rencontre avec la beauté ne s’atteint que par l’intelligible. La connaissance suppose alors un travail préalable, c’est-à-dire que lorsque nous sommes face à l’œuvre nous aurions du passer par des étapes de rationalisation, étapes qui nous aurions été présentés par l’individu qui nous convainc.
Le besoin de subir plusieurs étapes indique que la beauté est inaccessible par un individu commun et dépourvu d’une capacité logique. Alors, atteindre la beauté ne dépendra seulement de la personne qui s’engage à convaincre, sinon il dépendra des capacités d’autrui. Tout travail de conviction deviendra inutile lorsque l’autre ne peut pas accéder à la beauté. Au-delà qu’on puisse parler d’une « subjectivité », car ce n’est pas la beauté qui es subjective, sinon c’est la rencontre avec elle qui devient temporelle. Alors, tous sont capables d’atteindre la beauté, mais tous ne l’atteindront au même temps, l’atteinte dépendra de chaque « sujet ». Pour quelques uns la rencontre sera plus immédiate et pour d’autres pas. Alors, la possibilité de convaincre sera toujours possible, il faudra juste que les arguments posés soient des guides pour les cheminements vers la rencontre. Mais cette affirmation continuerai à annuler l’idée de que la beauté s’atteint lors du premier contact avec l’œuvre d’art, car pour les plus doués sera retrouvé lors de la première fois, mais pour les autres pas. Ce qui nous amène à affirmer que la beauté d’une œuvre d’art ne sera atteinte que par quelques uns, ceux qui seront capables de trouver la beauté au moment de sa connaissance de l’œuvre, mais on pourra se demander s’ils ont eu accès à cette beauté à cause de sa capacité rationnelle ou bien grâce à sa capacité de frappement et de jugement esthétique spontanée.
Cependant, si la rencontre avec l’objet beau n’est pas valable, comment expliquer que la beauté d’une œuvre lorsqu’on la regarde par la première fois puisse nous frapper ? Si on essaie de convaincre quelqu’un on éliminera son expérience première et par conséquent sa réaction et pensées premières. Cette suppression obligera au spectateur, au lecteur, etc. de voir sa naïveté disparaître et il ne deviendra pas plus sage sinon, plus mécanique, plus technicien. Il verra la Beauté pas comme une expérience qui arrive à notre sensibilité et qui nous bat, sinon il la verra comme un ensemble de règles et des normes. Les arguments qui nous seront présentés à fin de nous convaincre nous amèneront à une vision utilitaire de l’œuvre ce qui aura par conséquent de nous empêcher de voir sa beauté : « la beauté est la forme de la finalité d’un objet en tant qu’elle y est perçue sans représentation de fin » (Kant, La critique du jugement, p.67). On verra dans les couleurs d’un tableau une série des règles de contraste, de clair-obscur, d’harmonie optique et on s’éloignera de la beauté en elle-même, ce jugement froid et entièrement rationnel ne nous permettra de trouver aucune beauté sensuelle. Imaginons, par exemple, qu’on regarde par la première fois un tableau abstrait du peintre Kandinsky, on sera d’abord illuminés par la beauté de la toile, même si on ignore tout sur sa technique, sur les règles qui lui donnent sa beauté.
La rencontre, qui sera sensible, avec l’œuvre devra suffire pour atteindre cette beauté. Une beauté qui échappera de toute explication rationnelle et au-delà viendra sa beauté même. Une beauté trop observée, trop décomposée et examinée termine pour nous exténuer et disparaître à nos yeux –même si elle continuera à exister, elle se cachera et ne sera pas perçue par l’être humain. Alors, le travail de convaincre ne finira que par nous faire observer la laideur de la beauté de l’œuvre : un objet qui s’observe trop finit par nous paraître laid. Admettons qu’on est en train de décomposer la technique d’un tableau de Botticelli, lorsque nous dégagerons toute sa technique nous observerons qu’il existe un défaut par là, puis un autre, puis un autre et finalement on trouvera la toile laide. Car même si la beauté ne suppose pas perfection, trop d’imperfection suppose laideur. L’expérience première qui aurait pu être de plaisir se verra remplacée par celle du déplaisir, et alors elle ne sera plus l’initiale, ce qui nous amènera encore au problème de l’approchement rationnel et deuxième.
Et bien que l’expérience de rencontre avec l’œuvre soit personnelle et première, la rencontre avec sa beauté ne sera pas subjective, car on saura différencier entre le goût et l’essence de la Beauté. Une œuvre d’art nous plaira parce qu’elle es belle en principe, mais elle ne sera pas belle parce qu’elle nous plait. Le sentiment de plaisir qu’on puisse éprouver lors de la rencontre avec l’œuvre n’annulera pas notre jugement esthétique, c’est-à-dire qu’on pourra subir du déplaisir et en même temps la beauté être présente. Le jugement esthétique surgira dès la première fois qu’on regarde un tableau, la beauté nous frappera puisqu’elle est universelle. Cependant, même si elle vaudra en tout temps et en tout moment, elle nous frappera des diverses formes et entièrement subjectives. Donc, tout être humain sera frappé par la beauté, mais il sera frappé d’une façon ou d’une autre. Par exemple, il peut se passer qu’une sculpture plaise à mon voisin et pas à moi, et qu’il trouve la beauté de l’œuvre lors du plaisir et que je la trouve lors de la répugnance. Alors, il sera impossible que mon voisin essaie de me convaincre de la beauté de l’œuvre, car ses arguments seront basés lors de son expérience de satisfaction, une expérience tout à fait étrange pour moi. Donc, « l’expérience de frappement » reste subjective et incommunicable.
Même si la beauté frappe notre sensibilité et se présente sous la forme des êtres et des objets tangibles, elle ne reste dans le monde sensible, alors elle ne peut pas être enfermé dans une liste règles qui font signe de sa présence. La beauté d’une œuvre d’art a un caractère divin, elle ne peut pas être expliqué rationnellement, ni être touchée, elle se présente dans l’œuvre mais elle est extérieure à elle. Cette beauté enfermée dans une toile, une sculpture existe, peut être sentie et appréhendée. Alors, tout essaie de nous convaincre deviendra futile, car ainsi comme l’existence d’un Dieu reste en dehors de toute théorie rationnelle, de même l’existence de la beauté reste inexplicable. Les tentatives de l’expliquer ne feront que l’approcher à notre humanité, elle deviendra peut-être plus proche de nous, cependant on risquera de la perdre de vue, car on se regardera en premier pour essayer de la comprendre. La beauté n’est pas alors contingente, elle est. Sa contingence nous démontre qu’elle ne peut pas être fondé sur des arguments et sur des idées rationnelles et purement humaines, puisqu’elle risquerait de ne pas être.
Essayer de convaincre quelqu’un de la beauté d’une œuvre d’art sera un effort inutile. Il faut mieux se confronter avec l’oeuvre et arriver à différencier le goût de la Beauté, en elle-même et par elle-même. Le travail de rationalisation sera un travail qui dépendra du travail sensible, ainsi que inversement. La connaissance jouera, bien sur, un rôle important, mais il sera primordial le premier approchement avec l’œuvre. Un approchement ou une confrontation qui ne nous expliquera l’existence de la beauté, car comme on a dit elle reste sans s’éclaircir, mais qui nous permettra à partir de notre expérience subjective de plaisir ou de déplaisir, de nous laisser « frapper » et atteindre cette beauté objective. Néanmoins, si la beauté est objective et par conséquent elle « est », comment pourra-t-on expliquer qu’elle se présente à travers des objets tangibles et contingents ? Elle existe en dehors de ces objets, mais si ces objets n’existent pas, à travers de quoi pourrait-on l’atteindre ?

jueves, noviembre 11, 2004

Quien se busca, ¿se encuentra?

"L' essentiel le voici: je ne suis rien de ce que je croyais être. C'est assez ennuyeux, vous comprenez, parce que cette illusion me donnait une espèce de bonheur. [...] Avant de jeter la pierre je me suis regardé. J'avais construit une hutte avec les débris de mon ambition; il faut que je décampe, le vent l'a dispersée. Je n'ai plus de refuge, je n'en jamais eu. La vérité est rude." (Queneau, Odile, p.165)

"He aquí lo esencial: no soy nada de lo que creía ser. Es bastante aburrido, usted entiende, por que esa ilusión me daba una especie de felicidad. [...] Antes de tirar la piedra me miré. Había construído una choza con los restos de mi ambición; tengo que huir, el viento la ha esparcido. Ya no tengo refugio, nunca lo tuve. La verdad es dura." (traducción es mía)

Así que huí, corrí lo más que pude y ahora...sin refugio, me sigo buscando.

Recomendaciones para un fin de semana

Fue mi cumpleaños, y la gracia de esos días es que todas las decisiones las tomas tú, para tu beneficio, y nadie, nadie tiene el más mínimo derecho a hacer la más mínima objeción ni siquiera sobre el más mínimo detalle. Por supuesto, ese día "ojos" me preguntó lo que desaba hacer por la tarde, mi cumpleaños cayó en martes, lo cual limitaba un tanto mis opciones de divertimento, de manera que decidí ir simplemente a apoltronarme frente a una gran pantalla de cine.
Al llegar frente a la taquilla, ignoraba qué películas se presentaban ese día y no iba decidida a avalanzarme por boletos para una presentación en particular, a decir verdad, empiezo a conocer la poca variedad que existe en estos cines dónde las palomitas de maíz tienen sabor a caramelo y empiezo a volverme apática y conformista al respecto (al respecto de las películas y de las palomitas), así que pensé: "lo que haya está bien".
Al llegar a la taquilla, recordé que estúpidamente había dejado sobre la mesa de mi micro,intento de comedor mi credencial de estudiante y sin la cual no puedo por supuesto acceder al maravilloso beneficio del descuento de dos Euros cincuenta centavos. Mientras mi foto de top model se reía de mí, le guiñaba el ojo a los ojos de "ojos": él también había olvidado la suya. Pero, la sobrevivencia de la idea del caballero y la dama salvó mi bolsillo de gastar más de lo incluido en el presupuesto mensual: el novio amablemente se ofrecìó a pagar el boleto de la novia. Aunque después de reflexionarlo, era su deber, repito: ese día era mi cumpleaños.
Al llegar a la sala, fue imposible encontrar un lugar juntos dado que después de haber estado haciendo fila, buscando las credenciales, rogando para obtener el mentado descuento, se nos había hecho tarde. Nos sentamos en filas diferentes, lo cual de cierta manera no importa si es que se va aver la película, pero cuando también se va a recargarse cómodamente en el hombro de algún otro entonces sí es un problema.
Finalmente empezó: Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Cinta que a pesar de lo que parezca al ver sus pancartas publicitarias, asegura ser muy buena. Jima Carrey se muestra como unn actor más maduro, qué digo, se muestra como un actor. La trama es original, los efectos son precisos, la direccìón de cámara perfecta.
Cinta recomendada para aquellos que aún confían en las segundas oportunidades, no es la segunda que se le da a Jim Carrey, pero ahora tal vez me ha convencido de ir a ver su próxima cinta.

miércoles, noviembre 10, 2004

Me miré esta mañana...y supe que era pendeja

Hoy comprendí eso que llaman muchos teóricos que es la famosa idea de relación lector-obra, no significa que antes no hubiese pensado en ella, pero hoy me fue mucho más clara. Y hoy supe que soy en ocasiones parte de la gente "pendeja". Hace unas semanas le dí la vuelta a la última página del libro de Odile de Raymond Queneau, libro que empezé por obligación académica, pero que terminé por obligación mental y espiritual. Olvidando el hecho de que tendría que estar continuando mi análisis de un fragmento de dicho libro en vez de estar escribiendo aquí (aunque quiero pensar que ambos actos se relacionan y se perfeccionan entre sí), quiero continuar diciendo que gracias a él sé más de mi misma y soy un poco menos pendeja.

Me miré esta mañana con ojos somnolientos (tenía que hacer el quehacer de mi cuarto y después ir a clase) pero a pesar de ello, estaban más abiertos. Descubrí mis actitudes de las ultimas semanas, actitudes pendejas que me dieron una bofetada y que me dejaron noqueada al mirarlas a los ojos (sin desafío, pero sí con extrañamiento), esta vez sin tratar de esquivarlas. Me había estado divirtiendo, había estado yendo a bailar, cosa bastante frecuente en mi vida cotidiana, pero esta vez estaba yendo no a bailar, no ha pasar un momento agradable, no a divertirme, estaba yendo para convertirme en otra: en una pendeja. Mi tema es bastante banal, bastante vacío y pendejo tal como lo era yo cada vez que me acercaba a un "antro" --una palabra que también resulta pendeja en cualquiera de los discursos en que se emplee.

La última vez que fui, no me divertí en absoluto, pretendí que sí, pero en realidad me sumergí en un disfraz que parecía el adecuado para la ocasión y para la gente que me acompañaba. El lugar, la gente, no era el problema, el problema era la forma en que yo los miraba. Dejé de estar relajada, dejé de pensar en lo importante que es el tratar de ser aunténtico consigo mismo, me preocupé por aquellas cosas que he considerado nimias e idiotas en mis momentos menos pendejos. Viví eso, un momento pendejo, un momento inátómico, sin sustancia. Fui yo en mi mente una pendeja, una pendeja que ignora que lo es ( ¿a quién le miento? Tenía conciencia de ello) y que por lo mismo se siente orgullosa.

Ahora seguiré yendo, tal vez a los mismos lugares de mierda (no importa, aquí abundan, el lugar no es el problema). Pero iré para bailar cuando yo quiera, porque yo quiero, y no para sentir que formo parte de algo. Tal vez no vaya, y si no lo hago será porque tal vez prefiera enclaustrarme y acariciar la suave melena de mis abundantes miedos.

Tal vez siga hablando de temas pendejos, y tal vez siga repitiendo la palabra "pendeja", tal vez lo haga por que en el fondo me da miedo saber que en ocasiones todos nos escondemos tras algo, sea como el personaje de Odile, tras su soberbia, su miedo al amor y a la creación, sea como yo: tras mis actitudes pendejas, mi miedo a conocerme.